Fonctionnalisation de photoélectrodes nanostructurées par atomic layer deposition pour la photodissociation de l’eau
Auteur / Autrice : | Maxime Dufond |
Direction : | Lionel Santinacci |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Matière condensée et Nanosciences |
Date : | Soutenance le 19/11/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Physique et sciences de la matière (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Interdisciplinaire de Nanoscience de Marseille (CINAM) |
Jury : | Président / Présidente : Suzanne Giorgio |
Examinateurs / Examinatrices : Gabriel Loget, David Grosso, Jean-Manuel Decams | |
Rapporteurs / Rapporteuses : David Muñoz-Rojas, Valérie Keller |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le développement rapide des technologies utilisant du dihydrogène comme carburant nécessite le développement d’une production à bas coût et respectueuse de l’environnement. Une des voies prometteuses pour relever ce défi est la photodissociation de l’eau à la surface d’électrodes semi-conductrices immergées dans un électrolyte aqueux. Ce travail de thèse se focalise sur l’élaboration, la caractérisation physico-chimique et photoélectrochimique de la photoanode. Le silicium peut être utilisé pour remplir ce rôle grâce à ses propriétés électroniques adaptées pour l’oxydation de l’eau. Malheureusement, sa forte réflectivité et sa faible stabilité en milieu alcalin limite son utilisation. La stratégie adoptée durant ce travail est la combinaison de la structuration de surface (diminution de la réflectivité, augmentation de la surface active et orthogonalisation du parcours des photons et des charges photogénérées) avec un dépôt par Atomic Layer Deposition (ALD) d’un film protecteur et d’un co-catalyseur. Cette approche a permis la fabrication et l’étude de deux systèmes complexes stables et efficaces pour la photooxydation de l’eau : n-Si/TiO2/Ni et n-Si/Fe2O3/IrO2/TiO2. La fonctionnalisation a été effectuée exclusivement par ALD avec un contrôle quasi-parfait de l’épaisseur et de la composition des couches déposées. Différentes structures de silicium ont été obtenues par méthodes électrochimiques et les différentes morphologies (macroporeux, nanospikes et micropiliers de silicium de 8, 20 et 40 μm) ont été comparées pour mettre en lumière une éventuelle relation structure/propriétés.