Evolution des corps-parents des chondrites ordinaires : du sol à l'espace
Auteur / Autrice : | Alexis Drouard |
Direction : | Pierre Vernazza, Jérôme Gattacceca |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique et sciences de la matière. Astrophysique et cosmologie |
Date : | Soutenance le 26/09/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (LAM) |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Mousis |
Examinateurs / Examinatrices : Guy Libourel, Richard P. Binzel | |
Rapporteur / Rapporteuse : Pierre Beck, Cathy Quantin-Nataf |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’objectif de cette thèse est d’apporter de nouvelles contraintes sur l’évolution des corps-parents des chondrites ordinaires en conjuguant l’étude du flux de météorites et celle des cratères d’impact. Les résultats présentés s’articulent autour des différents stades de la vie des météorites, de leurs corps-parents jusqu’à leur chute sur Terre en passant par l’entrée atmosphérique. En particulier, la datation de chondrites ordinaires retrouvées dans le désert d’Atacama au Chili montre que cette ancienne surface a enregistré continûment le flux météoritique sur plusieurs millions d’années. Cette échelle de temps, ainsi que la grande densité de météorite de la région, font de ce désert une surface privilégiée pour contraindre de l’histoire collisionnelle des corps parents des chondrites ordinaires. Par ailleurs, l’étude de spectres haute-résolution de météorites fondues en laboratoire réévalue les apports de la spectroscopie pour la caractérisation de la composition du flux actuel par les réseaux d’observations de météores. La spectroscopie de météores ne s’avère pas en mesure de distinguer différents sous-groupes de météorites, mais seulement les grandes classes (chondrites, achondrites, métalliques). Concernant les gros astéroïdes, l’optique adaptative dans le visible sur l’instrument SPHERE du Very Large Telescope (VLT) rend désormais possible l’identification des cratères d’impact à leur surface. La détermination des diamètres de cratères et du taux de cratérisation sont utilisées pour expliquer les propriétés de surface d’astéroïdes et comme contrainte observationnelle sur l’origine de quelques familles