Le passage à l'ère post-westphalienne : les politiques européennes et impériales de la France pendant la IVe République (1944-1958)
Auteur / Autrice : | Maryliz Racine |
Direction : | Philippe Mioche, Talbot C. Imlay |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 01/10/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille en cotutelle avec Université Laval (Québec, Canada) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Jury : | Président / Présidente : Jonathan Paquin |
Examinateurs / Examinatrices : Talbot C. Imlay, Mauve Carbonell | |
Rapporteur / Rapporteuse : Gérard Bossuat, Laurent Warlouzet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Après 1945, les hommes politiques français ont raffermi l’emprise de la France sur leurs territoires d’outre-mer par la création de l’Union française et ont donné un second souffle à la constitution d’un État-Empire. Cette nouvelle identité a des effets tangibles sur la manière d’appréhender la place de la France dans le monde. Ces mêmes convictions ont conduit les décideurs à envisager une autre issue à cette relation que celle de l’indépendance totale. Or, cette thèse analyse la manière dont la souveraineté était comprise par les dirigeants français pendant la construction européenne et lors du remodelage de leurs liens avec les anciennes colonies. Sans nier la portée de la souveraineté dans le cadre de l’existence d’un État, elle fut appelée à être modifiée ; ses éléments constitutifs furent repensés au profit d’une forme étatique supranationale. Ce nouveau modèle a été conçu comme une alternative proposée aux colonies africaines. Le gouvernement les poussait à dépasser le stade du nationalisme pour adhérer à un modèle étatique jugé supérieur : un stade post-westphalien dans lequel leurs revendications indépendantistes seraient caduques.