Thèse soutenue

Identification des marqueurs moléculaires impliqués dans la résistance de Plasmodium falciparum à la pipéraquine

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Auteur / Autrice : Francis Foguim Tsombeng
Direction : Bruno PradinesSharon Wein
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Maladies infectieuses
Date : Soutenance le 04/07/2019
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : France. Institut de recherche biomédicale des armées - Vitrome (Marseille) - Méditerranée Infection
Jury : Président / Présidente : Stéphane Ranque
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Marty, Pascal Millet
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Marty, Pascal Millet

Résumé

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La résistance à la pipéraquine et les échecs cliniques à la dihydroartémisinine-pipéraquine en Asie du Sud Est alertent sur les risques pour l'Afrique. Le marqueur moléculaire de l'artémisinine (mutations K13) permet d'étudier la résistance dans cette région. Pour la pipéraquine, l'amplification du nombre de copies du gène de la plasmepsin 2 (pfpm2) a été identifié comme potentiel marqueur de résistance en Asie. Par ailleurs des mutations sur le gène pfcrt étaient aussi associées à la résistance à la pipéraquine. En Afrique où ce médicament est actuellement utilisé, il était intéressant d'étudier ces gènes.L'analyse moléculaire du paludisme de voyageur n'a révélé aucun échantillon ayant plusieurs copie de ce gène, y compris les parasites ayant une sensibilité in vitro réduite à la pipéraquine. l'analyse du gène pfcrt sur un ensemble de 602 échantillons de voyageurs n'a révélé aucune des mutations décrite dans la résistance à la pipéraquine. Par ailleurs, la mutation I356T a été retrouvée sur 54.7 % des échantillons, mais n'était pas associée à la résistance des parasites à la pipéraquine. A la suite de l'induction de la résistance in vitro à la pipéraquine de la souche de référence P. falciparum W2 et d'une souche de terrain P. falciparum C128, une diminution de la sensibilité de ces souches était observée. Ce phénotype de tolérance à de fortes concentration de pipéraquine (350-400n M) n'était cependant pas stable. L'analyse de ces souches au test de survie à la pipéraquine (PSA) a révélé que ces parasites étaient toutes sensibles à la pipéraquine après 47 semaines de culture sous pression. Le séquence du gène pfcrt sur ces souches n'a révélé aucune mutation.