Thèse soutenue

Eléments sociolinguistiques de la francophonie égyptienne

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Auteur / Autrice : Lamiaa Alsadaty
Direction : Sylvie Wharton
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 08/07/2019
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Parole et langage (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône ; 1976-...)
Jury : Président / Présidente : Foued Laroussi
Examinateurs / Examinatrices : Médéric Gasquet-Cyrus
Rapporteur / Rapporteuse : Gilles Forlot, Jean-Michel Éloy

Résumé

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L’objectif de cette recherche est de saisir la présence, et la composition de la francophonie dans le paysage sociolinguistique égyptien, notamment cairote, dans une optique descriptive. Dans le but de cerner et situer notre problématique de recherche, nous nous sommes appuyés essentiellement sur la sociolinguistique comme discipline ; l’ethnographie, l’analyse de contenu, et le questionnaire comme outils. Notre recherche ethnographique s’est étendue sur deux plans : étude qualitative des enseignes de magasins de la place Korba et des entretiens semi-directifs. Nous nous sommes servis de l’analyse de contenu pour étudier deux groupes Facebook francophones égyptiens, ainsi que la programmation francophone de la chaine égyptienne Nile TV Internationale et certaines publicités diffusées sur les chaînes égyptiennes faisant allusion à la culture française. Un questionnaire en ligne sert à s’interroger sur la perception de la francophonie par les trois groupes linguistiques égyptiens : arabophones, anglophones et francophones. Les résultats de notre recherche ont montré que la francophonie peut être considérée comme un capital au sens bourdieusien, dans la mesure où les images, les représentations, etc. sont accumulées au cours du temps, et transmises aux générations. Toutefois, la francophonie égyptienne semble rencontrer des obstacles à trois niveaux. Au niveau des locuteurs, la contradiction entre attitudes et pratiques. le manque d’une vraie stratégie institutionnelle nationale capable d’investir dans la francophonie. Le troisième type de difficultés est lié au fait que c’est exclusivement la France qui fait figure de soutien au français.