Statut métapsychologique de la mascarade féminine et de la parade virile
Auteur / Autrice : | Olga Berseneva |
Direction : | Jean-Jacques Rassial, Laetitia Petit |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 25/06/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de psychologie clinique, de psychopathologie et de psychanalyse (Aix-En-Provence ; 2002-...) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Michel Vives |
Rapporteurs / Rapporteuses : Silke Schauder |
Mots clés
Résumé
L'approche métapsychologique vise à décrire les processus psychiques déployés dans la mascarade féminine et dans la parade virile du point de vue topique. Les concepts fondamentaux de la psychanalyse permettent que soient interrogées les catégories du féminin et du masculin. Si l'on se fie au déséquilibre existant dans la littérature qui traite de la question du masculin et du féminin, on en déduit que l'énigme de la femme fait discourir là où la question du masculin ne ferait pas débat. Il est également courant d'associer la mascarade à la position féminine tandis que son corrélât pour l'homme se trouverait dans la parade. Aussi, le rapport entre un homme et une femme fait l'objet d'un spectacle et la comédie entre les sexes atteste des effets du rapport avec le signifiant phallique. Selon Lacan, le rapport de la femme au phallus joue dans le registre du manque et de la substitution et concerne le paraître être, là où le rapport de l'homme se situe du côté du leurre et désigne le paraître avoir le phallus. Ainsi, les deux sexes ratent singulièrement le rapport sexuel qui ne peut pas s'écrire. Nous voulons par cette thèse apporter une nuance majeure quant à l'articulation de la mascarade féminine et de la parade virile ainsi que ses répercussions sur toute position sexuelle. Sans omettre l'impact social sur la distribution des rôles sexuels, nous insistons sur le fait que la dimension culturelle ne peut pas déterminer les choix structuraux de la position sexuelle.