Etude des effets de programmes d'endurance de haute intensité et de haut volume sur les performances physiques, cognitives ainsi que sur la plasticité musculaire et cérébrale chez le rat sain et ayant subi une ischémie cérébrale
Auteur / Autrice : | Annabelle Constans |
Direction : | Patrick Decherchi, Jérôme Laurin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du Mouvement Humain |
Date : | Soutenance le 27/03/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences du Mouvement Humain (Marseille ; 2004-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des Sciences du Mouvement Etienne Jules Marey (ISM) |
Jury : | Président / Présidente : Eric Berton |
Examinateurs / Examinatrices : Guillaume Py, Damien Freyssenet | |
Rapporteur / Rapporteuse : Anne Prigent-Tessier, Georges Baquet |
Résumé
L’exercice fractionné de haute intensité (HIIT) et continu d’intensité modéré (MOD) représentent les 2 grandes modalités d'endurance. Cependant, leur impact spécifique sur la performance physique et la plasticité cérébrale et musculaire reste controversé du fait de la diversité des protocoles d’exercice proposés chez les sédentaires. Notre 1er axe dégage chez des rats sains l’effet de ces 2 modalités sur la performance physique, la plasticité musculaire et cérébrale sur 8 semaines d’entrainement standardisée dont l'intensité est basées sur le seuil lactique. Nos résultats montrent des gains de performance d’endurance plus rapides et importants suite aux HIIT. La neuroplasticité serait stimulée par les HIIT uniquement et la plasticité musculaire semble spécifique à chacune. L’engouement pour les HIIT se répercute chez les patients subissant un accident vasculaire cérébral où l’efficacité des méthodes d’endurance n’est pas clairement justifiées. Une étude antérieure a montré l’intérêt majeur des HIIT dans la phase aiguë de la pathologie malgré une récupération sensorimotrice incomplète. D’où l’intérêt d’approfondir dans notre second axe l’effet des différentes formes de HIIT (longs et courts) dans la récupération. Nos résultats montrent principalement que ces deux formes de HIIT améliorent la capacité d’endurance et la force de la patte antérieure lésée avec une précocité pour les HIIT longs. Les deux formes de HIIT semblent induire une angiogenèse cérébrale. Néanmoins, ils n’améliorent pas les fonctions sensorimotrices et cognitives. Ainsi, il est nécessaire d’approfondir les répercussions de ces deux entrainements HIIT dans la plasticité musculaire et cérébrale.