Thèse soutenue

Mécanismes de dégradation des bétons lors de l'interaction corium-béton

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Auteur / Autrice : Helena Mastori
Direction : Mickaël AntoniPascal Piluso
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique et sciences de la matière. Physique théorique et mathématique
Date : Soutenance le 11/03/2019
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Matériaux divisés, interfaces, réactivité, électrochimie (MADIREL) (Marseille) - CEA Cadarache (Bouches-du-Rhône)
Jury : Président / Présidente : Renaud Denoyel
Examinateurs / Examinatrices : Marianne Balat-Pichelin
Rapporteurs / Rapporteuses : André Nonat, Agnès Smith

Résumé

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Cette thèse porte sur la caractérisation de bétons siliceux (S) et silico-calcaires (SC) lorsqu’ils sont exposés à des températures élevées. Une hypothèse motivant ce travail est que la compréhension de la dégradation des propriétés de ces bétons, en avance du front de fusion, pourrait apporter de nouvelles pistes pour interpréter les résultats de ces expériences. Des échantillons n’ayant jamais été mis en contact avec des métaux/oxydes en fusion ont d’abord été étudiés. La thermogravimétrie, la porosimétrie par intrusion de mercure et l’impédancemétrie complexe ont été utilisées pour décrire leurs propriétés après qu’ils ont été soumis à des températures pouvant atteindre 1000°C. Les résultats de l'ATG ont permis l’identification de domaines de température dans lesquels des mécanismes de dégradation spécifiques sont activés. Ceux de porosimétrie ont montré que les volumes poreux et la taille typique des pores augmentent de manière importante avec la température. Il est par ailleurs démontré qu’à 1000°C, la surface d’échange des bétons SC est deux fois plus importante que celle des bétons S. Enfin, les tortuosités élevées obtenues par impédancemétrie suggèrent une topologie des réseaux poreux d’une grande complexité. Dans une deuxième partie de cette thèse, les échantillons de bétons étudiés ont été préalablement mis en contact avec des métaux et/ou des oxydes en fusion. Ils ont été analysés par tomographie X ou par microscopie électronique à balayage. Aucun phénomène d’imprégnation des phases métal/oxyde n’a pu être observé. Des signatures de possibles phénomènes de percolation de ces phases par des mécanismes de décarbonatation ont toutefois été mises en évidence