Des élèves en situation d'échec électif en mathémathiques dans le contexte d'une ingénierie didactique collaborative au cycle 2 ? : pourquoi ? comment ?
Auteur / Autrice : | Alain Yaïche |
Direction : | Yves Matheron |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation |
Date : | Soutenance le 05/03/2019 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | : Université Aix-Marseille. Apprentissage, didactique, évaluation, formation |
Jury : | Président / Présidente : Isabelle Negro |
Examinateurs / Examinatrices : Serge Quilio | |
Rapporteur / Rapporteuse : Florence Ligozat, Alain Mercier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Nombre de professeurs de l'école élémentaire sont engagés en France dans l'ingénierie collaborative ACE pour enseigner les mathématiques au cycle 2. Les choix didactiques qui organisent l’étude des élèves sont inspirés de la Théorie des Situations Didactiques en mathématiques et de la Théorie de l’action conjointe en Didactique. Ce travail de thèse cherche à analyser et comprendre pourquoi des élèves sont considérés en échec ou en difficultés par leurs enseignants alors que la réussite de tous est une finalité fondatrice de l’ingénierie. Le corpus des données réunies pour cette thèse a été constitué dans l’académie d’Aix-Marseille durant trois années. Il est constitué de comptes rendus de séquences de classes, d’observations de faits didactiques, d'entretiens avec des enseignants ou avec des élèves signalés comme rencontrant des difficultés. Le corpus sert une analyse de type clinique qui se focalise sur la nature des savoirs convoqués dans le cadre de la relation enseigner/apprendre. Cette analyse met en exergue plusieurs phénomènes susceptibles de déséquilibrer la relation contrat didactique/milieu didactique, d'initier des inégalités scolaires faisant obstacle à la progression de l’élève dans son apprentissage. Je montre de plus que la présence d'erreurs d’élèves au cours de leurs actions ou dans leurs productions constitue un indicateur de l'état de ''mise en échec'' de l'élève, d’une rupture du contrat didactique mettant en péril l'acquisition des savoirs visés. L'identification et le traitement didactique des erreurs par l’enseignant apparaissent comme le moyen de placer l'élève à l'origine de son action orientée par une meilleure convocation des savoirs disponibles.