Thèse soutenue

Grammaire du Kwakum

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Auteur / Autrice : Elisabeth Njantcho Kouagang
Direction : Martine VanhoveMark L. O. van de Velde
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage : linguistique et didactique des langues
Date : Soutenance le 06/07/2018
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Langues, littératures et sociétés du monde (1997-... ; Paris)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Institut national des langues et civilisations orientales (Paris ; 1971-....)
Laboratoire : Langage- LAngues et Cultures d'Afrique Noire / LLACAN
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Martine Vanhove, Mark L. O. van de Velde, Larry M. Hyman, Koen A. G. Bostoen, Annie Rialland, Gérard Philippson
Rapporteur / Rapporteuse : Larry M. Hyman, Koen A. G. Bostoen

Mots clés

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Résumé

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Cette thèse est une description des systèmes phonologique et morphosyntaxique du kwakum, langue bantu A90 parlée dans la région de l’Est du Cameroun. Les données qui sont analysées dans ce travail ont été collectées à Sibita, un village de l’Arrondissement de Doumé. Le kwakum a une série de 28 consonnes parmi lesquelles des occlusives aspirées et labio-vélaires. Il possède un système vocalique de sept voyelles à longueur contrastive. L’analyse tonale est basée sur la distinction H vs. B vs. 0. Le système de classe nominale est quelque peu réduit et les correspondances entre les classes du kwakum et celles du Proto Bantu restent problématiques. Il existe huit classes morphologiques qui indiquent le nombre et cinq classes nominales qui déterminent l’accord. L’on note également un accord par défaut déclenché par les noms singuliers, ce qui suggère que la réduction du système de classe nominale est encore en cours. Le syntagme nominal est le seul domaine où s’observe l’accord en classe nominale. Dans les constructions connectivales, la tête syntaxique n’est pas nécessairement la tête sémantique. Le Kwakum possède des «ambipositions» employées comme préposition si le complément est nominal et comme postposition si le complément est pronominal. L’expression du temps verbal nécessite l’utilisation d’auxiliaires ou d’affixes temporels qui peuvent être combinés à un schème tonal de remplacement apparaissant sur les bases verbales. L’ordre des constituants dans la phrase est SVO. L’on note également des phrases averbales formées de deux noms ou d’un nom/pronom et d’un démonstratif. Les appendices contiennent un lexique kwakum-français et deux textes transcrits, glosés, traduits accompagnés de fichiers audio.