Auteur / Autrice : | Simon Renoir |
Direction : | Laurent Petit, Philippe Bouquillion |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 23/11/2018 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Érasme (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire des sciences de l'information et de la communication (Villetaneuse, Seine-Saint-Denis) |
Etablissement de préparation : Université Sorbonne Paris Nord (Bobigny, Villetaneuse, Seine-Saint-Denis ; 1970-....) | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Pierre Moeglin |
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrizia Laudati, Adeline Wrona |
Mots clés
Résumé
Après cinquante années de déclin économique et démographique, Detroit semble connaître un renouveau depuis le début de la décennie. Ce renouveau prend l’allure d’un tournant créatif dans la mesure où les discours médiatiques, institutionnels et ordinaires le présentent généralement en faisant référence à la créativité et aux industries créatives. Cette thèse étudie ce tournant créatif à Detroit en procédant à une analyse croisée des enjeux qui ressortissent à la structuration des industries créatives et aux projets de régénération urbaine. L’objectif de ce travail est double : déterminer dans quelle mesure la référence créative parvient à fédérer des acteurs autour d’un référentiel d’action commun ; examiner les sens que les acteurs donnent à la référence créative et les usages qu’ils en font en fonction du plan sur lequel ils se situent. Selon une approche communicationnelle, la première partie revient sur les origines du tournant créatif à Detroit et en dresse un état des lieux. La deuxième partie considère la mise en œuvre et les effets du tournant créatif sur trois plans : le rebranding de Detroit en « Ville Créative » par la prolifération de nouveaux récits ; la reconfiguration de son territoire par des opérations de reconversion créative d’espaces vacants, par la mise en districts du centre-ville et par la régénération esthétique de l’espace public ; enfin, les mutations dans l’action institutionnelle à destination du secteur créatif, qui vise de plus en plus à rapprocher créativité, entrepreneuriat et innovation.