Thèse soutenue

Cellules souches/progéniteurs cardiaques allogéniques et réponses immunitaires innée et humorale
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Auteur / Autrice : Noémie, Thi Nhu Quynh Dam
Direction : Reem Al-Daccak
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biothérapies et biotechnologies
Date : Soutenance le 12/01/2018
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Hématologie, oncogenèse et biothérapies (Paris ; 2014-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Immunologie humaine, physiopathologie & immunothérapie (Paris)
établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019)
Jury : Président / Présidente : Jean-Sébastien Silvestre
Examinateurs / Examinatrices : Reem Al-Daccak, Jean-Sébastien Silvestre, Michel Pucéat, Catherine Pavoine, Nuala Mooney
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Pucéat, Catherine Pavoine

Mots clés

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Résumé

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Dans une société vieillissante, les maladies cardiovasculaires comme l’infarctus du myocarde représentent un challenge pour le système de santé. Les cellules souches, qui ont le potentiel de régénérer/réparer les organes tout au long de notre vie, constituent un traitement thérapeutique prometteur. Les stratégies qui ont utilisé des cellules autologues se sont heurtées à des limites que n’ont pas les cellules allogéniques mais leur immunogénicité peut constituer un obstacle à leur utilisation. Notre objectif a été d’étudier l’interaction des cellules souches/progéniteurs cardiaques humaines (hCPC) avec le système immunitaire inné et humoral dans un contexte allogénique pour identifer les risques et/ou bénéfices d’une telle thérapie. Les résultats montrent que les hCPC sont faiblement susceptibles à la cytotoxicité des cellules NK et qu’elles peuvent moduler leur cytotoxicité et leur sécrétion de cytokines vers un profile antiinflammatoire. Au contraire, les hCPC peuvent être éliminées par CDC ou ADCC en présence de DSA-HLA-I mais pas de DSA-HLA-II. Les hCPC sont aussi capables de recruter des monocytes circulants. Elles peuvent promouvoir l’activation des monocytes ainsi que des macrophages M1 et M2a vers un profile anti-inflammatoire et immuno-régulateur. Elles orientent la différentiation de monocytes en cellules dendritiques vers un profile de macrophages anti-inflammatoires avec une fonction de présentation d’antigène réduite. En conclusion, les hCPC pourraient contribuer à la régulation de l’inflammation postinfarctus et à la régénération/réparation cardiaque en modulant l’activité des cellules immunitaires dans un contexte allogénique. Cependant, leur susceptibilité aux DSA-HLA pourrait nécessiter une sélection des donneurs pour éviter une rapide élimination.