L’importance de l’inflammation chronique et des alloanticorps anti-HLA-DQ dans l’immunorégulation endothéliale lors du rejet humoral
Auteur / Autrice : | Amy Cross |
Direction : | Nuala Mooney |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Médecine. Hématologie |
Date : | Soutenance le 27/09/2018 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Hématologie, oncogenèse et biothérapies (Paris ; 2014-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Ecotaxie, microenvironnement et développement lymphocytaire. Paris |
établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019) | |
Jury : | Président / Présidente : Denis Glotz |
Examinateurs / Examinatrices : Nuala Mooney, Denis Glotz, Antoine Dürrbach, Lubka Roumenina, Flora Zavala, Olivier Thaunat | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Antoine Dürrbach, Lubka Roumenina |
Mots clés
Résumé
En transplantation d’organes solides, la principale cause de perte de greffons à long terme est le rejet humoral. Le rejet humoral est une maladie de la vasculature du greffon, caractérisé par une inflammation et une forte concentration sérique des anticorps dirigés contre le greffon. Les études récentes ont souligné la forte prévalence des anticorps spécifiques à HLA-DQ parmi des anticorps spécifiques du donneur formés post-transplantation. Cette thèse explore l’importance de l’expression de HLA-DQ par les cellules endothéliales dans la pathogenèse du rejet humoral. Afin d’étudier l’expression de HLA-DQ, des cellules endothéliales microvasculaires ont été stimulées avec des cytokines pro-inflammatoires. L’inflammation induite altère l’immunogénicité des cellules endothéliales et donc modifie la qualité des synapses immunologiques avec les lymphocytes T CD4+ alloréactifs. Ainsi, l’inflammation chronique a diminué la capacité des cellules endothéliales à induire l’expansion des lymphocytes T CD4+ régulateurs FoxP3high (Treg). De plus, la fixation des anticorps anti-HLA-DQ aux cellules endothéliales, en synergie avec l’inflammation, réduit davantage l’expansion des lymphocytes T CD4+ régulateurs. Cette baisse des cellules anti-inflammatoires peut altérer la tolérance des allogreffes, promouvoir les réponses pro-inflammatoires et aggraver le rejet