Structure fine de la connectivité corticale : effets sur la dynamique sur la dynamique et la fonction du réseau
Auteur / Autrice : | Shrisha Rao Balappa |
Direction : | David Hansel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 13/12/2018 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cerveau, cognition, comportement (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université Paris Descartes (1970-2019) |
Laboratoire : Centre de neurophysique, physiologie, pathologie (Paris ; 2002-2018) | |
Jury : | Président / Présidente : Sophie Bernard |
Examinateurs / Examinatrices : David Hansel, Sophie Bernard, Brent Doiron, David Golomb, Nicholas Priebe, Carl Van Vreeswijk, German Mato | |
Rapporteur / Rapporteuse : Brent Doiron, David Golomb |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La connectivité du réseau cortical local s'écarte considérablement d'un réseau aléatoire, donnant lieu à une structure fine au niveau des neurones. Dans cette étude, nous avons étudié les effets de ces structures fines sur la dynamique et la fonction du réseau. Nous avons étudié deux types de structures fines, à savoir l'excès de bidirectionnalité et la connectivité spécifique. L'étude des effets de l'excès de bidirectionnalité a été menée dans un modèle basé sur la conductance de la couche 2/3 du V1 de rongeur. Grâce à des simulations numériques à grande échelle, nous avons montré qu'un excès de connexions bidirectionnelles dans la population inhibitrice entraîne une dynamique plus lente. De manière remarquable, nous avons constaté que les connexions bidirectionnelles entre les cellules inhibitrices sont plus efficaces pour ralentir la dynamique que celles entre les cellules excitatrices. En outre, les connexions bidirectionnelles entre les cellules inhibitrices augmentent la variabilité d'un essai à l'autre, alors qu'entre les populations excitatrices et inhibitrices, elles réduisent la variabilité, ce qui améliore l'efficacité du codage. Nos résultats suggèrent que les fortes connexions réciproques entre les cellules excitatrices et PV+ qui ont été rapportées expérimentalement peuvent améliorer l'efficacité du codage en réduisant le rapport signal/bruit. La deuxième partie de ce travail a consisté en une étude analytique d'un modèle de la couche 2/3 du V1 des rongeurs avec des neurones binaires. Dans notre étude, nous avons supposé que les neurones de la couche 4 étaient sélectifs à l'orientation des stimuli. Nos résultats expliquent les changements dans les propriétés d'accord observés au cours de la période critique dans le V1 de la souris. Avant la période critique, la connectivité entre les neurones pyramidaux dans le V1 de la souris n'est pas spécifique. À la suite d'études antérieures sur les réseaux de pointes, nous avons démontré analytiquement qu'avec une telle connectivité, les neurones de la couche 2/3 de notre modèle développent une sélectivité de l'orientation. Une petite fraction de connexions fortes et spécifiques entre les cellules pyramidales a été rapportée dans le V1 de la souris après la période critique. Nous avons montré que, malgré leur petit nombre, ces connexions peuvent avoir un impact substantiel sur l'accord des cellules de la couche 2/3 à l'orientation : les neurones excitateurs deviennent plus sélectifs et, par le biais de changements globaux non spécifiques dans leurs forces synaptiques, les cellules inhibitrices deviennent plus largement accordées.