Synthèse d’imidazo[1,2-a]pyrazin-3(7H)-ones originales et leurs évaluations comme substrats de la luciférase mutée d’Oplophorus gracilirostris nanoKAZ
Auteur / Autrice : | Eloi Coutant-Flexer |
Direction : | Yves Janin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie organique |
Date : | Soutenance le 24/05/2018 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Médicament, toxicologie, chimie, imageries (Paris ; 2014-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université Paris Descartes (1970-2019) |
Laboratoire : Chimie et Biocatalyse | |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Belmont |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Belmont, Serge Thorimbert, Sandrine Piguel, Martine Schmitt, Arielle Genevois-Borella | |
Rapporteur / Rapporteuse : Serge Thorimbert, Sandrine Piguel |
Mots clés
Résumé
L'utilisation massive des luciférases d'origine marine comme systèmes rapporteurs reste très limitée par le coût prohibitif de leurs substrats. Ces derniers sont constitués d'un noyau imidazo[1,2-a]pyrazin-3(7H)-one, dont les synthèses publiées sont difficiles et dont le stockage et l'utilisation nécessitent des précautions importantes. Nous avons découvert dans le cadre de ce projet une synthèse alternative originale d'imidazo[1,2-a]pyrazin-3(7H)-ones en 5 à 10 étapes ayant permis l'obtention au laboratoire de plus d'une centaine de nouveaux substrats potentiels, ainsi qu'une dérivatisation permettant le stockage de ces composés sans précaution particulière, à température ambiante, pour de longues périodes de temps. Ces luciférines originales ont ensuite été évaluées sur un mutant de la luciférase d'Oplophorus gracilirostris, nanoKAZ, afin d'étudier les relations structure-luminescence de ces substrats. Nous avons ainsi obtenu des substrats originaux avec des temps de demi-vie du signal bioluminescent largement accrus (plus de deux heures) ou des rapports signal/bruit cinq à dix fois supérieurs au couple commercial furimazine/nanoKAZ.