Thèse soutenue

Theodulfica Musa, étude, édition critique et traduction des poèmes de Théodulf d'Orléans

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Auteur / Autrice : Enimie Rouquette
Direction : Christiane Veyrard-Cosme
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études latines
Date : Soutenance le 01/12/2018
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littérature française et comparée (Paris)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....)
Laboratoire : Centre d'études et de recherches antiques et médiévales (Paris)
Equipe de recherche : Centre d'études sur l'Antiquité rémanente (Paris)
Jury : Président / Présidente : René Martin
Examinateurs / Examinatrices : Christiane Veyrard-Cosme, René Martin, Jean Meyers, Michel Sot, Franca Ela Consolino, Vincent Zarini
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean Meyers, Michel Sot

Résumé

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Théodulf d’Orléans (∼ 760 ?-821) est un évêque et un érudit de la Renaissance carolingienne qui participa activement aux réformes de son époque. Il laissa une abondante œuvre poétique en latin, composée d’environ soixante-dix poèmes pour un total d’environ quatre mille sept cents vers. La thèse en propose, dans le premier volume, une étude systématique qui suit l’ordre d’une collection médiévale connue grâce à l’editio princeps publiée en 1646 par J. Sirmond. Cette étude entend analyser les poèmes de Théodulf en les mettant en relation avec le contexte intellectuel, culturel et historique de la Renaissance carolingienne. Elle s’attache également à mettre à jour les sources patristiques de Théodulf. Partant des nombreux cas de paraphrases d'extraits d'Isidore de Séville, de Grégoire le Grand ou encore d'Augustin, elle s'efforced'en dégager les enjeux, non seulement exégétiques, théologiques ou encore ecclésiologiques, mais aussi poétiques. Le second volume contient une nouvelle édition critique des poèmes de Théodulf, fondée principalement sur l'editio princeps et sur une collation nouvelle d’une soixantaine de manuscrits. Cette édition est accompagnée de la première traductionintégrale en français des poèmes de Théodulf. Un triple étage de notes permet d'éclaircir certains passages, de relever les références scripturaires et d'indiquer les sources classiques et patristiques. Les annexes qui terminent le second volume ont pour but de faire le lien entre l'étude et les poèmes. La thèse, en associant étude, édition, traduction et annexes, s'efforce ainsi de rendre accessible une poésie subtile et complexe, qui illustre le caractère protéiforme de la Renaissance carolingienne.