Parole et Chant. Histoire des théories du son du français à l’âge classique (XVIIe – XVIIIe siècles)
Auteur / Autrice : | Claudia Schweitzer |
Direction : | Jean-Marie Fournier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 22/11/2018 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langage et langues (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....) |
Laboratoire : Laboratoire d'histoire des théories linguistiques (Paris ; 1984-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Christian Puech |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marie Fournier, Christian Puech, Rudolph Sock, Agnès Steuckardt, Benoît Amy de La Bretèque, Enrica Galazzi | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Rudolph Sock, Agnès Steuckardt |
Mots clés
Résumé
Avec évidence, les sons émis par la voix parlée ou par la voix chantée montrent de nombreuses parentés, toutefois, leurs descriptions et leur analyse ne se présentent pas forcément sous la même lumière dans les textes grammaticaux et musicaux, dont la visée peut être (pour chaque type) plus ou moins théorique ou pratique.Nous avons choisi pour notre étude sur les sons en parole et en chant français, les XVIIe et XVIIIe siècles : une époque où musique et langue présentent des liens structuraux fondamentaux. Cette caractéristique permet de confronter logiquement les deux disciplines et de relier deux traditions dont le lien théorique étroit s'est largement affaibli au cours de l'histoire.Le cadre de l'histoire connectée permet ainsi sous trois approches différentes (l'acoustique, l'articulation et la prosodie) d'analyser et d'ancrer les théories du son élaborées par les grammairiens, dans le cadre culturel et épistémologique de leur époque. De plus, il rend possible des questionnements sur un facteur que les grammairiens n'abordent qu'avec difficulté (et plutôt entre les lignes) : la variabilité de la parole en raison de l'émotivité du locuteur. L'étude confirme ainsi l'efficacité des méthodes de l'histoire connectée pour un corpus interdisciplinaire incluant des questions linguistiques et, plus précisément, phonétiques.