Consulats et consuls honoraires de Roumanie dans les grandes puissances ouest-européennes entre les deux guerres mondiales
Auteur / Autrice : | Elinor Danusia Popescu |
Direction : | Traian Sandu, Silviu Miloiu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études européennes, études des relations internationales |
Date : | Soutenance le 29/09/2018 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité en cotutelle avec Universitatea Valahia (Târgoviște, Romania) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Études anglophones, germanophones et européennes (2009-2019 ; Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....) |
Laboratoire : Équipe de recherche Intégration dans l'espace européen (Paris) | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marc Delaunay |
Examinateurs / Examinatrices : Traian Sandu, Silviu Miloiu, Jean-Marc Delaunay, Sergiu Mişcoiu, Fritz Taubert, Mircea Anghelinu, Ion Calafeteanu, Alain Soubigou | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sergiu Mişcoiu, Fritz Taubert |
Résumé
L’objectif de ma thèse est de réaliser une étude de relations internationales, qui comporte aussi une dimension d’histoire sociale à travers le recrutement de ces élites de la société civile – les consuls honoraires – qui assurent le relais entre cette dernière et la grande diplomatie de carrière. Je me propose de rechercher l’activité consulaire roumaine dans les quatre grandes puissances ouest européennes – choisies, pour équilibrer, parmi deux Etats révisionnistes, donc désireux de transformer les équilibres mis en place lors des traités concluant la Première Guerre mondiale, et deux Etats satisfaits par ces traités – à tous les niveaux : économique, politique, administratif et culturel. La problématique de ma thèse articule donc diplomatie consulaire et grande diplomatie et consiste à évaluer leur convergence politique en faveur des grands vainqueurs français et britannique ou, à l’inverse, le contrepoids que cette diplomatie « mineure » pourrait exercer au bénéfice des frustrés allemand et italien. Cette dernière option est d’autant plus intéressante qu’Allemagne et Italie étaient les principaux partenaires commerciaux de la Roumanie avant 1914.