Thèse soutenue

Le nocturne comme catégorie esthétique de l'image dans la photographie et le cinéma contemporains

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Auteur / Autrice : Judith Langendorff
Direction : Philippe Dubois
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études cinématographiques et audiovisuelles
Date : Soutenance le 03/10/2018
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts et médias (Paris)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....)
Laboratoire : Laboratoire International de Recherches en Arts (Paris)
Jury : Président / Présidente : Antonio Somaini
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Dubois, Antonio Somaini, Ruggero Eugeni, Michel Poivert
Rapporteur / Rapporteuse : Ruggero Eugeni, Michel Poivert

Résumé

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À partir d’un corpus ouvert de photographes et de cinéastes coloristes qui ont une fascination pour le nocturne, cette thèse explore les différentes gradations et significations de celui-ci, des plus évidentes aux plus abstraites. La thèse s’attache alors à démontrer que le régime nocturne transforme l’obscurité en valeurs chromatiques et qu’il éclaire, avec une subtilité qu’occulte la vision diurne, les aspects les plus complexes de la société et de l’esprit humain. La confrontation des analyses de séquences filmiques et de photographies dans une perspective articulant esthétique, philosophie et histoire de l’art, a permis de construire la thèse autour de trois grandes notions, Distorsion, Sublimation, Transfiguration, qui fondent le nocturne comme catégorie esthétique de l’image.Le corpus principal organisé sur des critères externes (nocturne, couleur post-années 1960-70) et internes (processus esthétiques conjoints) est composé de séquences de films en couleurs de Stanley Kubrick (1928-1999), de David Lynch (1946), de Brian de Palma (1940), de Francis Ford Coppola (1939) et de séries photographiques de Gregory Crewdson (1962), Bill Henson (1955), Rut Blees Luxemburg (1967) et Daniel Boudinet (1945-1990).Le corpus secondaire est constitué de séries photographiques de Darren Almond (1971), Jean-Christian Bourcart (1960), Nicolas Dhervillers (1981), Laurent Hopp (1974), Chrystel Lebas (1966), d’extraits d’un court métrage d’Antoine Barraud (1973) et d’une série TV de Nic Pizzolatto (1975) et Justin Lin (1973), nécessaire pour finaliser la démonstration.