Saint-Pierre de la Martinique : géographie littéraire d'une ville coloniale des Antilles françaises. Représentations de la cité créole avant sa destruction le 8 mai 1902 (1635-2012)
Auteur / Autrice : | Stéphanie Charles-Nicolas |
Direction : | Xavier Garnier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature et civilisation française |
Date : | Soutenance le 11/10/2018 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littérature française et comparée (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Théorie et histoire des arts et des littératures de la modernité (Paris) |
établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Yolaine Parisot |
Examinateurs / Examinatrices : Xavier Garnier, Yolaine Parisot, Romuald Fonkoua, Mireille Naturel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Yolaine Parisot, Romuald Fonkoua, Mireille Naturel |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Lors de l’éruption de la Montagne Pelée, le volcan de l’île de la Martinique, la ville de Saint-Pierre et ses trente mille habitants ont été anéantis par une nuée ardente le 8 mai 1902. Surnommée le « Paris des Antilles », ou encore la « Venise tropicale », la ville incarnait la France aux Amériques, ce qui suggère son statut particulier au sein des colonies françaises à cette époque. L’éclat qu’a eu la ville de Saint-Pierre dans la littérature aurait-il été le même sans l’éruption de la Montagne Pelée ? Notre recherche a pour but de proposer un examen des diverses facettes de la ville de Saint-Pierre à partir de la géographie littéraire, prolongée par les apports de la géopoétique et de la géocritique. La notion de « paysage » chère à Michel Collot, constituera une entrée plus vaste que nous privilégierons dans le champ de l’étude qui nous intéresse, dans la mesure où elle semble combler les lacunes des outils théoriques précédemment cités. Le cadre d’une géographie de la littérature nous sera utile pour étudier le contexte spatial dans lequel sont produites les œuvres. Cet angle d’attaque sera l’occasion de s’interroger sur les particularités dues à l’écriture en contexte postcolonial. Nous entendons le terme « géocritique » au sens large comme étude des représentations de l’espace dans les textes eux-mêmes. Il s’agira alors de tracer les contours d’une ville non pas réelle mais telle que l’auteur l’imagine et telle qu’elle se dessine par le langage. À partir de la géopoétique, nous analyserons les relations entre l’espace et les formes littéraires. Nous comparerons les images proposées par différents écrivains. Nous chercherons à retrouver une certaine image de la ville de Saint-Pierre, selon la vision de différents auteurs.