Thèse soutenue

Du Bellay lecteur de Virgile

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Hélène Gautier
Direction : Nathalie Dauvois
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature française
Date : Soutenance le 22/09/2018
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littérature française et comparée (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Formes et idées de la Renaissance aux Lumières (2005-... ; Paris)
établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....)
Jury : Président / Présidente : Michel Magnien
Examinateurs / Examinatrices : Nathalie Dauvois, Michel Magnien, Virginie Leroux, Olivier Millet, Jean-Charles Monferran
Rapporteurs / Rapporteuses : Virginie Leroux, Olivier Millet

Résumé

FR  |  
EN

Cette thèse se propose d’étudier comment la lecture de Virgile informe toute l’oeuvre bellayenne, voire définit et révèle la poésie et la figure du poète bellayens. Dans une première partie, un état des lieux de la réception du texte virgilien de l’Antiquité à la Renaissance nous fait découvrir les moyens mis à disposition de Du Bellay pour lire et imiter Virgile, la lecture se révélant indissociable de l’écriture. Un premier relevé et une première typologie des emprunts à Virgile dans l’oeuvre bellayenne (1549-1560) permettent alors de dégager des éléments d’analyse de l’imitation de Virgile par Du Bellay. La deuxième partie examine alors de manière diachronique la notion d’”innutrition” virgilienne. Elle met ainsi en relief l’année 1552, année de la traduction des livres quatre et six de l’Enéide, année charnière dans la production poétique bellayenne, où s'opère l’assimilation du texte virgilien et le passage à une véritable réécriture de Virgile dans les poèmes ultérieurs (1552-1560). La troisième partie articule ces enjeux proprement poétiques aux enjeux socio-politiques dans la mesure où elle met au jour les enjeux de cette imitation de Virgile par Du Bellay, en particulier la définition de sa place de poète au sein de la cité dans les recueils romains (1558) et surtout dans les discours politiques des dernières années (1558-1560).