Images de la femme contemporaine au miroir des œuvres de Zoya Pirzad et Katherine Pancol
Auteur / Autrice : | Naghmeh Tarjoman Porshkoh |
Direction : | Philippe Daros, Ève Feuillebois-Pierunek |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature générale et comparée |
Date : | Soutenance le 06/02/2018 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littérature française et comparée (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....) |
Laboratoire : Centre d'études et de recherches comparatistes (Paris) | |
Jury : | Président / Présidente : Odile Gannier |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Daros, Ève Feuillebois-Pierunek, Odile Gannier, Mohammad-Nader Nasiri-Moghaddam | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Odile Gannier, Mohammad-Nader Nasiri-Moghaddam |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
A la croisée de la littérature, de la sociologie et de la psychologie, ce travail inter-disciplinaire vise à analyser la condition de la femme contemporaine à travers un corpus des œuvres persanes et françaises écrites respectivement par Zoya Pirzad et Katherine Pancol et parues entre les années 1990 et 2010.Ces œuvres par leur large lectorat, se situent dans la littérature populaire. Une approche analytique sur l’évolution du genre romanesque, peut définir notre corpus par rapports aux nouvelles formes de la littérature sentimentale, notamment la Chick lit.L’émergence des femmes romancières illustrant particulièrement l’univers féminin, nécessite des études sur l’écriture féminine. A ce propos, Virginia Woolf insiste sur l’importance des expériences personnelles dans la création des œuvres littéraires, Luce Irigary repère une langue remplie d’excès, de folie et de contradiction chez les femmes auteures et Elaine Showalter propose la construction d’un cadre féminin afin d’analyser la littérature des femmes.Par la suite, la question du féminisme et de ses divers courants en Occident et en Orient se développe explicitement. Pour approuver la célèbre phrase de Simone de Beauvoir « On ne naît pas femme, on le devient », ce travail cherche à mettre en évidence l’influence directe et indirecte de la famille, de l’école et de l’environnement sur la formation de l’identité de l’individu.Enfin, par une approche psychologique, cette recherche promette une renaissance silencieuse en mettant en examen l’état mental des personnages féminins. La relation mère/fille, père/fille et la sexualité sont des axes majeurs de cette dernière partie.