Thèse soutenue

Retour à la maison. Le motif de la maison dans l’œuvre romanesque de J.M.G. Le Clézio, Pascal Quignard, Sylvie Germain et Marie NDiaye

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Auteur / Autrice : Marie Aubelle
Direction : Marie-Hélène Boblet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature française
Date : Soutenance le 15/01/2018
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littérature française et comparée (Paris)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....)
Laboratoire : Théorie et histoire des arts et des littératures de la modernité (Paris)
Programme de recherche : Champ d’Etude du Récit Actuel et Contemporain (Paris)
Jury : Président / Présidente : Bruno Blanckeman
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Hélène Boblet, Bruno Blanckeman, Nathalie Piégay, Évelyne Thoizet
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Piégay, Évelyne Thoizet

Résumé

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L’histoire de la maison et celle du roman se croisent tout particulièrement au XIXe siècle alors que littérature et architecture engagent des chantiers dont Philippe Hamon souligne le parallélisme. La maison comme la maisonnée sont par ailleurs affectées par les évolutions sociétales. Objet privilégié de la description réaliste, la maison a depuis été ébranlée dans ses fondations d’autant que l’intérêt même de son exposition s’est trouvé remis en cause. La question de la représentation est au cœur des crises que traverse le roman. Le retour à la fiction initié au tournant des années 1980, en réactivant le romanesque, favorise-t-il la délivrance de nouveaux permis de construire et le réinvestissement d’un lieu redevenu fréquentable? Cette thèse se propose d’explorer le motif de la maison dans l’œuvre romanesque de quatre romanciers contemporains, J.M.G. Le Clézio, Pascal Quignard, Sylvie Germain et Marie NDiaye, à l’aune des changements sociologiques comme des problématiques du roman, afin de montrer que la maison offre des perspectives nouvelles pour la fiction. Nous envisagerons un «roman de maison» lequel, comme le roman d’aventure, aurait son espace, ses intrigues, ses personnages. En parcourant des espaces domestiques distincts, nous ferons ressortir un certain nombre d’enjeux esthétiques et poétiques liés au thème et nous nous demanderons si le roman ne serait pas, à notre époque, devenu le refuge le plus sûr et le lieu le plus hospitalier.