Fondements de l’expérience identitaire des écoliers : une approche des contextes et interactions pédagogiques d’une classe de CM en milieu rural
Auteur / Autrice : | Virginie Dargère |
Direction : | Pascal Lardellier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 04/07/2018 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, Communication, Langues, Arts (Dijon ; Besançon ; 2017-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Communications, Médiations, Organisations, Savoirs (CIMEOS) (Dijon) |
établissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Yves Winkin |
Examinateurs / Examinatrices : Pascal Lardellier, Françoise Bernard, Claude Javeau, Olivier Galibert, Jacques Walter |
Mots clés
Résumé
Cette thèse vise à analyser les contextes et interactions qui président à la construction de processus identitaires d’élèves de cours moyen dans une école rurale. Elle repose sur une observation participante, dans une démarche réflexive : que se passe-t-il dans l’école qui favorise l’émergence d’une identité ? Quelles modalités communicationnelles y participent ?Après avoir souligné l’importance de facteurs fortement contraignants tels que les institutions et les caractéristiques de l’interaction, l’auteur dégage quelques conduites qui ne cadrent pas avec ces facteurs. Ces conduites engendrent des jeux de rôle, de scène et de représentation des individus.Les individus endossent des rôles qui leur permettent d’interagir avec autrui. Ils revêtent des atours pour mieux accréditer leur rôle. Ils peuvent alors se trouver catégorisés, étiquetés, voire stigmatisés.Mais il ne suffit pas que les individus portent un masque pour paraître ; il faut que leur “présentation de soi” évolue en représentation, sur scène, face à un public. Les individus, devenus acteurs, livrent alors une véritable prestation dans les parenthèses spatio-temporelles et actantielles de la situation ou au cours d’une “carrière”.Les processus qui s’élaborent sont nombreux, car l’enjeu est de s’insérer dans le groupe, de trouver une place, sa place.L’expérience de chaque acteur se trouve ainsi dépendante des choix individuels comme des relations et représentations collectives.Pour conclure, l’auteur souligne la prégnance des structures comme la force des individus qui échappent à celles-ci. Et c’est précisément parce que les individus sont capables de mettre en oeuvre de telles stratégies qu’ils créent des processus identitaires à leur mesure et à celle du groupe qui les voit naître.