Thèse soutenue

Un espace rural en pays d’openfield : appropriation et occupation du sol à Blandy-les-Tours (Seine-et-Marne), du XVIe au XIXe siècle

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Auteur / Autrice : Albane Rossi
Direction : François FavorySamuel LeturcqLaure Nuninger
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie
Date : Soutenance le 19/12/2018
Etablissement(s) : Bourgogne Franche-Comté
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, Espaces, Pratiques, Temps (Dijon ; Besançon ; 2017-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Franche-Comté (1971-....)
Laboratoire : Laboratoire chrono-environnement (Besançon) - Laboratoire Chrono-environnement
Jury : Président / Présidente : Corinne Marache
Examinateurs / Examinatrices : François Favory, Samuel Leturcq, Laure Nuninger, Corinne Marache, Annie Antoine, Florent Hautefeuille, Isabelle Rambaud
Rapporteur / Rapporteuse : Annie Antoine, Florent Hautefeuille

Résumé

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Des travaux récents, inscrits dans un processus d’ouverture à la pluridisciplinarité, ont souligné que l’organisation des sociétés rurales ne peut plus être comprise sans prendre en compte leur relation à l’espace. Ces évolutions conduisent aujourd’hui à travailler sur la dimension spatiale des données extraites des sources historiques.Cette étude doctorale repose, en grande partie, sur la mise en parallèle de données textuelles et planimétriques, modernes et contemporaines, intégrées dans un système d’information géographique. Les documents concernés (un terrier de 1508 ; un autre terrier associé à un plan, tous deux datés du milieu du XVIIIe siècle ; le cadastre de 1845 avec son état de section de 1848), en inventoriant parcelles et tenanciers/propriétaires, ont en commun de présenter de nombreux renseignements sur l’organisation de l’espace rural. Ils décrivent cependant chacun une réalité en relation avec les structures sociales et économiques propres à la période dont ils sont issus.En choisissant de travailler à l’échelle micro- historique, c’est la pratique quotidienne et la perception des acteurs qui seront considérées ; le temps long permet, quant à lui, d’analyser les évolutions (permanences ou mutations) intervenues dans l’organisation de l’appropriation et de l’occupation du sol, entre le début du XVIe siècle et le milieu du XIXe siècle.