La clinique d'un Centre d'Hébergement et de Réinsertion Sociale à l'épreuve de la notion de comorbidité (psychose et addiction)
Auteur / Autrice : | Marie Suzanne Élisabeth Jacquinot |
Direction : | Houari Maïdi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 15/12/2018 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, Espaces, Pratiques, Temps (Dijon ; Besançon ; 2017-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Franche-Comté (1971-....) |
Laboratoire : Laboratoire de Psychologie (Besançon) | |
Jury : | Président / Présidente : André Mariage |
Examinateurs / Examinatrices : Houari Maïdi, André Mariage, François Sauvagnat, Olivier Douville | |
Rapporteur / Rapporteuse : François Sauvagnat |
Mots clés
Résumé
Aujourd'hui, la comorbidité psychiatrique (psychose et addiction) véhicule des représentations négatives auprès des soignants et des soignés. Elle est devenue en quelques années un problème de santé publique sans réponse commune entre la psychiatrie et l'addictologie. Ce travail universitaire a consisté à nous interroger sur cette notion de comorbidité et sa prise en charge dans les institutions. Notre problématique est : comment cette comorbidité est-elle représentée et véhiculée chez les soignants et les patients ? Notre clinique est basé sur notre travail au sein d'un Centre d'hébergement et de réinsertion sociale. Avec la présentation de trois patients, nous constatons que la représentation du sujet « comorbide » comme psychopathe se construit sur des mouvements contre-transférentiels non élaborés dans les institutions. La précarité psychique peut amener une précarité dans la société, néanmoins ce sont les institutions qui amènent les sujets « comorbides » à être précaires, à l'exclusion sociale. Toute une réflexion est à construire sur la coordination des soins pour ces sujets « comorbides » entre le champ sanitaire, de l'addictologie et le social.