Logiques d’action collective et agencement des dynamiques territoriales dans les démarches d’écologie industrielle et territoriale
Auteur / Autrice : | Jérémie Joubert |
Direction : | Nicolas Buclet, Sabrina Dermine-Brullot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Ingénierie Sociotechnique des Connaissances, des Réseaux et du Développement Durable |
Date : | Soutenance le 27/09/2018 |
Etablissement(s) : | Troyes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'Ingénieur (Troyes, Aube) |
Partenaire(s) de recherche : | Etablissement public de l'Etat à caractère industriel et commercial : L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) |
Laboratoire : Institut Charles Delaunay / ICD | |
Jury : | Président / Présidente : Loïc Sauvée |
Examinateurs / Examinatrices : Sabrina Dermine-Brullot, Loïc Sauvée, Arnaud Diermer, Yannick Rumpala, Marie-José Avenier, Nadège Troussier | |
Rapporteur / Rapporteuse : Arnaud Diermer, Yannick Rumpala |
Mots clés
Résumé
Le développement durable appelle une transformation à la fois technique et culturelle de la société industrielle contemporaine. Comment des actions collectives, appelées démarches d’écologie industrielle et territoriale, peuvent faire évoluer de concert les conceptions sociales conventionnelles et les pratiques de production ou de consommation actuelles ? Ce problème est abordé à partir de l'étude des logiques d'action collective, c'est-à-dire des motifs et des normes institutionnalisées qui servent de référence dans les coordinations entre les personnes. Pour y apporter une réponse, nous avons mené une enquête dialogique, au contact de praticiens des filières du bâtiment écologique. La première partie du mémoire porte sur les conceptions sociales qui prévalent dans la politique industrielle et dans la politique territoriale de l’Etat. Nous montrons quelles sont les dynamiques de transformation des logiques d’action dans ces deux domaines. Dans la seconde partie, l’enquête se concentre sur l’étude de projets « novateurs », qui visent à restructurer les filières industrielles du bâtiment. Nous cherchons à comprendre comment ce type d’action collective peut favoriser l'émergence de pratiques novatrices, valorisées d’un point de vue à la fois industriel et écologique, tout en organisant des collectifs de filières locales dédiées. Nous proposons un modèle d’articulation entre logique industrielle et logique territoriale au cours d’une action collective ainsi qu’un modèle de gouvernance discursive de ces projets