Réseaux macroécologiques : intégration de la biogéographie, des processus spatiaux et des réseaux trophiques
Auteur / Autrice : | Núria Galiana Ibañez |
Direction : | Jose Montoya |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Bioingénieries |
Date : | Soutenance le 30/10/2018 |
Etablissement(s) : | Toulouse 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences écologiques, vétérinaires, agronomiques et bioingénieries (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Station d’écologie théorique et expérimentale (Moulis ; 2016-....) |
Mots clés
Résumé
La recherche sur les réseaux écologiques a identifié des motifs universels dans la façon dont les espèces interagissent entre elles. Les processus responsables de ces structures ont été étudiés à l'échelle locale. En revanche, l'influence de processus opérant à plus grande échelle, tels que le climat ou l'hétérogénéité des habitats, est encore très mal comprise. L'objectif principal de cette thèse est d'élaborer une vision globale des réseaux macroécologiques, intégrant réseaux écologiques et biogéographie. Dans un premier temps, je montre que la variation géographique de la structure des réseaux écologiques dépend de l'échelle spatiale d'observation. J'étudie ensuite de manière théorique et empirique les mécanismes qui sous-tendent le changement de structure des réseaux à travers les échelles spatiales et comment ces mécanismes varient à travers des gradients biogéographiques. Dans un monde en pleine mutation anthropogène, comprendre comment la structure de ces réseaux change avec l'aire des régions considérées est essentiel pour appréhender les conséquences écologiques de la perte d'habitat et de la fragmentation.