Les fils de Pompée et leur entourage politique (46-35 av. J.-C.)
Auteur / Autrice : | Guillaume de Meritens de Villeneuve |
Direction : | Jacques Alexandropoulos, Arnaud Suspène |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'Antiquité |
Date : | Soutenance le 20/11/2018 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Patrimoine, littérature, histoire (Toulouse ; 2007-....) |
Jury : | Président / Présidente : Sabine Lefebvre |
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Alexandropoulos, Arnaud Suspène, Frédéric Hurlet, Raphaëlle Laignoux, Marie-Claire Ferriès | |
Rapporteur / Rapporteuse : Sabine Lefebvre, Frédéric Hurlet |
Résumé
Les fils de Pompée, Cnaeus et Sextus, sont deux acteurs majeurs des guerres civiles de la fin de la République romaine. Ce travail de thèse se propose de reconsidérer le parcours politique et militaire de ces deux personnages, durant les années 47 à 35 av. J.-C, en soulevant deux questions : de quelle façon construisent-ils leur légitimité et leur pouvoir ? Quels sont la composition, le fonctionnement et l’évolution de leur entourage politique ? Pour en traiter, de nombreuses sources littéraires sont à notre disposition – notamment, Cicéron, Appien et Cassius Dion –, mais afin d’approfondir l’enquête il a fallu réaliser deux grandes études préalables : d’abord, un examen détaillé des émissions monétaires des deux frères, pour analyser la représentation de leur pouvoir et de leur légitimité ; ensuite, une prosopographie de leur entourage, permettant d’identifier les partisans des fils de Pompée et de comprendre la façon dont se forme puis évolue ce groupe. Les acquis de ces deux études ont permis, outre une analyse plus approfondie des parcours politiques et militaires de Cnaeus et de Sextus Pompée dans différents contextes (péninsule Ibérique, d’abord, entre 47 et 44 ; Sicile, ensuite, de 43 à 36 ; provinces d’Asie et de Bithynie, enfin, en 35), d’apporter de nouveaux éléments aux réflexions en cours sur la nature et le fonctionnement des « partis politiques » à Rome à la fin de la République.