Médicaments et propriété
Auteur / Autrice : | Charlotte Lamure |
Direction : | Jacques Larrieu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 15/10/2018 |
Etablissement(s) : | Toulouse 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Droit et Science Politique (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de droit des affaires (Toulouse) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les travaux de recherche proposent une réflexion sur la notion fondamentale de propriété à travers un bien particulier : le médicament. Peut-on tout s'approprier ? Cette question, déjà posée pour la matière vivante, suscite de vives polémiques pour les médicaments. En effet, la légitimité d'une appropriation de biens en relation directe avec un droit aussi essentiel que le droit de la santé est depuis longtemps contestée. Indissociable de la recherche dont il est le fruit, le médicament nouveau suppose d'importants investissements nécessaires à son élaboration. Pour protéger ces investissements et inciter à la recherche, des droits exclusifs ont été créés (notamment sous la forme de brevets d'invention et de titres spéciaux). Toutefois, la reconnaissance d'une propriété a suscité de nombreuses résistances. Le droit privatif octroyé sur les médicaments nouveaux se trouve contesté. Se pose ainsi la question de sa légitimité. Le statut juridique particulièrement complexe du médicament ne constitue-t-il pas une nouvelle forme de propriété ? La reconnaissance d'une propriété temporaire est-elle la meilleure incitation à la recherche dans le secteur pharmaceutique ? La thèse devra répondre à toutes ces questions.