Ratchetaxie et chimiotaxie, ou comment diriger la migration des cellules sous confinement
Auteur / Autrice : | Emilie Le Maout |
Direction : | Daniel Riveline |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique cellulaire |
Date : | Soutenance le 05/07/2018 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Pascal Didier |
Examinateurs / Examinatrices : Michaël Ryckelynck, Albrecht Ott | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Elena Martinez Fraiz, Vincent Studer |
Mots clés
Résumé
La migration des cellules individuelles est un phénomène clé d’un point de vue physiologique ou pathologique. In vitro, la migration de cellules est par défaut étudiée sur surface plane. Dans cette thèse, nous avons étudié la migration cellulaire dans un espace confiné, appelé microcanal, dont les dimensions miment les capillaires sanguins. Deux types de migration dirigée ont été étudiés, la chimiotaxie, qui dirige la migration des cellules avec un gradient chimique et la ratchetaxie, qui dirige la migration des cellules grâce à la présence de motifs asymétriques et répétés dans leur environnement. Nous avons prouvé que la ratchetaxie est capable de diriger et rectifier la migration des cellules sous confinement. Nous avons aussi rapporté l’importance de la déformation du noyau pour diriger la migration cellulaire. Cette thèse met en évidence l’importance de l’étude de la motilité des cellules sous confinement ainsi que le rôle de l’environnement pour orienter sa migration.