Thèse soutenue

Etude des conséquences d’un gain de fonction de Sting chez la souris : modèle STING V154M/WT

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Auteur / Autrice : Delphine Bouis
Direction : Pauline Soulas-Sprauel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Immunologie
Date : Soutenance le 25/09/2018
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Immunologie, immunopathologie et chimie thérapeutique (Strasbourg ; 2013-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-Philippe Herbeuval
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Imler, Despina Moshous
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Philippe Herbeuval, Ana Cumano

Résumé

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Des mutations gains de fonction du gène STING chez l’Homme (telles que V155M) déclenchent une pathologie autoinflammatoire sévère de type interféronopathie, le SAVI (Sting associated vasculopathy with onset in infancy), une vasculopathie associée à une fibrose pulmonaire et des symptômes lupus-like. Afin de comprendre la physiopathologie du SAVI, nous avons généré un modèle murin porteur de la mutation correspondante grâce à la technologie CRISPR/Cas9. Ces souris STING V154M/WT développent un phénotype SCID (déficit immunitaire combiné sévère) avec diminution des LT, des LB et des NK en périphérie, et une expansion du compartiment myéloïde. Ce défaut de développement est observé précocement dès le stade pré-proB dans la moelle osseuse, et au stade DN2 dans le thymus, et semble intrinsèque aux cellules hématopoïétiques. De plus, ces souris présentent une hypogammaglobulinémie sévère. Les LT et LB matures présentent également des défauts intrinsèques. Enfin, les souris présentent une signature IFN, mais leur phénotype SCID est IFN de type I-indépendant. Ces résultats mettent en évidence un rôle important de STING dans le développement lymphoïde.