Analyse fonctionnelle du récepteur de l'éphrine de Myzus persicae et mise en évidence de son rôle dans la transmissino du virus de la jaunisse du navet
Auteur / Autrice : | Michaël Mulot |
Direction : | Véronique Brault |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Virologie : aspects moléculaires et médicaux |
Date : | Soutenance le 30/01/2018 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Santé de la vigne et qualité du vin (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Xavier Foissac |
Examinateurs / Examinatrices : Maria Dimitrova | |
Rapporteur / Rapporteuse : Xavier Foissac, Michel Peterschmitt |
Mots clés
Résumé
Les polérovirus infectent une large gamme de plantes d’intérêt économique. Ils sont transmis par un insecte vecteur, le puceron, selon le mode circulant non-multipliant. Le virus, acquis par le puceron lors de l’ingestion de sève sur une plante infectée, traverse l’épithélium des cellules intestinales puis celui des glandes salivaires par un mécanisme de transcytose impliquant des récepteurs encore inconnus. Le récepteur de l’éphrine (Eph) est une protéine membranaire dont un domaine est capable de se lier dans la levure aux protéines structurales des polérovirus. En développant des techniques basées sur l’ARN interférence, nous avons montré que l’acquisition orale d’ARN double brin ciblant Eph chez le puceron Myzus persicae permet de réduire de manière reproductible l’internalisation des polérovirus dans le corps du puceron. Les pucerons ainsi traités transmettent le virus avec une efficacité réduite. Eph pourrait donc assurer la fonction de récepteur des polérovirus chez M. persicae.