L'utilisation des couleurs au Proche-Orient néolithique et chalcolitique (env. 12000 - 3000 av. J.-C.)
Auteur / Autrice : | Sarah Dermech |
Direction : | Dominique Beyer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Archéologie |
Date : | Soutenance le 10/02/2018 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Archéologie et histoire ancienne : Méditerranée et Europe (Strasbourg ; 2001-....) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Quenet |
Examinateurs / Examinatrices : Astrid Nunn, Danielle Stordeur, Ricardo Eichmann | |
Rapporteur / Rapporteuse : Béatrice Muller, Miguel Molist-Montana |
Mots clés
Résumé
Ce travail explore l’utilisation des couleurs à la fin de la préhistoire au Proche-Orient, incluant le Levant Nord et Sud, les Hautes vallées et la Mésopotamie, de la fin de l’Epipaléolithique à la fin du Chalcolithique (env. 12000-3000 av. J. C.). Cette longue période témoigne d’innovations techniques et d’évolutions sociales inédites : sédentarisation, développement de l’agriculture et de l’élevage, invention de la céramique et urbanisation. Notre objectif a été d’explorer la manière dont ces différentes cultures ont mis en œuvre les couleurs en contexte architectural et funéraire. Quels sont les rapports que ces sociétés entretiennent avec les matériaux colorés et les matières colorantes, locaux ou importés ? Quels sont les changements observés dans l’utilisation des couleurs ? Qu’expriment ces changements ? Peut-on les mettre en relation, et de quelle manière, avec les évolutions technologiques et sociales propres à chaque période et culture ? Est-il possible de reconnaitre des systèmes et des dynamiques à différentes échelles — site, région, culture – et sur le temps long ? L’approche diachronique et la mise en perspective des résultats sur plusieurs millénaires montrent une utilisation dynamique des couleurs, variant selon les périodes et les aires géographiques, et apportent un nouvel éclairage à la compréhension des sociétés de la fin de la préhistoire en Orient.