Amélioration des explosifs par ajustement de leur balance en oxygène lors de la cristalisation par Evaporation Flash de Spray
Auteur / Autrice : | Jean-Edouard Berthe |
Direction : | Denis Spitzer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie des procédés |
Date : | Soutenance le 13/12/2018 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physique et chimie-physique (Strasbourg ; 1994-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Nanomatériaux pour les systèmes sous sollicitations extrêmes (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Geneviève Pourroy |
Examinateurs / Examinatrices : Emeline Lobry, Gérard Baudin, Bruno Nouguez | |
Rapporteur / Rapporteuse : Hervé Muhr, Ashwin Chinnayya |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Dans la littérature, que ce soit pour un explosif secondaire ou un matériau composite, une balance en oxygène (BO) proche de 0% est assimilée à de bonnes performances énergétiques (vitesse de détonation, chaleur de décomposition, etc…). L’objectif majeur de cette thèse est d’améliorer les performances énergétiques d’explosifs secondaires courants (RDX, HMX, CL-20) par l’ajout d’un oxydant (DNA) afin d’obtenir un matériau composite avec une BO de -1%. Le mélange intime de ces deux composés est permis par un procédé d’évaporation flash de spray, utilisé habituellement pour réduire la taille de particules des explosifs. Les matériaux composites ont été cristallisés dans les trois cas avec succès, avec la présence d’explosif submicrométrique et de DNA nanostructuré. Un tel résultat a été permis grâce à une meilleure compréhension du procédé, et en conséquence l’ajustement des conditions expérimentales. L’étude de la réactivité de ces matériaux composites montre dans certains cas une désensibilisation, une diminution de la distance de la déflagration à la détonation, ou encore une augmentation de la vitesse de détonation, comparée aux explosifs correspondants.