Pour une esthétique de l'apocalypse dans ''London Fields'' de Martin Amis et ''How the Dead Live'' de Will Self : thèmes, formes et lieux
Auteur / Autrice : | Maguette Ndiaye |
Direction : | Ciaran Ross |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes anglophones |
Date : | Soutenance le 21/09/2018 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Savoirs dans l'espace anglophone : représentations, culture, histoire (Strasbourg ; 1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Christian Gutleben |
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Mantrant | |
Rapporteur / Rapporteuse : Christian Gutleben, Camille Fort |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Comment écrire à l’ère du post-humain sans avoir recours à une apocalypse postmoderne qui aurait déjà rompu avec ses origines bibliques ? Si nous sommes désormais familiers avec la manière dont les romans de Martin Amis et de Will Self assument pleinement un discours apocalyptique radical, nous explorons les possibilités d’arguer en faveur d’une esthétique apocalyptique plus complexe avec ses formes diverses et ses variations thématiques allant de la menace nucléaire à des révélations plus intimes. Les deux textes de notre corpus, London Fields de Martin Amis et How the Dead Live de Will Self, sont donc unis dans ce travail par la présence fantasmagorique de la mort (dont le meurtre de l’amour) et par la ''spectacularisation'' de la mort. Dans la perspective d’une fin sans cesse rejouée, le personnage est autant l’avatar de ses propres contingences - le temps, le trafic urbain, le simulacre et la mort - que la cible d’une langue qui se délite.