L'hyperfiction, la créativité et le roman postmoderne
Auteur / Autrice : | Baharak Darougari |
Direction : | Anne Bandry-Scubbi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes anglophones |
Date : | Soutenance le 29/09/2018 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Savoirs dans l'espace anglophone : représentations, culture, histoire (Strasbourg ; 1997-....) |
Jury : | Président / Présidente : Anne-Laure Tissut |
Examinateurs / Examinatrices : Monica Manolescu | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne-Laure Tissut, Arnaud Schmitt |
Résumé
Depuis l’invention du terme hypertexte par Ted Nelson en 1965, il y a eu des débats fréquents à propos des mérites et des dangers des textes numériques, pour savoir si le développement des technologies informatiques causerait l’obsolescence des supports imprimés. Les prophéties étaient apocalyptiques et l’avenir des livres semblait sombre. Environ cinquante ans plus tard, tant les supports imprimés qui étaient condamnés que les hypertextes numériques qui semblaient être leurs exécuteurs existent encore. Les romans sont toujours populaires et les hypertextes aussi. Nul n’est dépassé ou éradiqué par l’autre. Au contraire, la coexistence des livres et leurs homologues numériques a affecté notre perception des textes, des lecteurs, des auteurs et de l’expérience de lecture. Plus important, l’échange entre les deux médias a eu comme résultat l’apparition d’une fiction expérimentale exceptionnelle à la fois sur écran et sur papier. La conjonction entre la fiction et les technologies numériques est au centre de ce projet qui vise à d’étudier l’hyperfiction, ses racines dans la fiction traditionnelle et ses descendants imprimés.