Les costumiers, ces orfèvres d'un art dramaturgique sans nom : assises, enjeux et perspectives d'un secteur professionnel méconnu
Auteur / Autrice : | Gaëlle Viémont |
Direction : | Geneviève Jolly |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts du spectacle |
Date : | Soutenance le 28/09/2018 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Humanités (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Approches contemporaines de la création et de la réflexion artistiques (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Daniel Urrutiaguer |
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Payot, Pierre Albert | |
Rapporteur / Rapporteuse : Daniel Urrutiaguer, Catherine Balaudé-Treilhou |
Mots clés
Résumé
Cette thèse cherche à comprendre et à analyser les fondements historiques, sociaux, culturels et genrés d’une méconnaissance et d’une sous-valorisation actuelles des costumiers et des costumières, en accordant un primat à leur parole propre. Traitant des origines théoriques de l’art costumier à partir de l’apparition de l’appellation professionnelle consacrée, la première partie retrace le parcours et les luttes multiples de Pierre-Nicolas Sarrazin, en cherchant à identifier les motifs de l’échec de la valorisation professionnelle entreprise par ce dernier au XVIIIe siècle. La deuxième partie présente, à partir de l’analyse d’un recueil d’entretiens de costumiers d’aujourd’hui, les notions de métiers de service et de rapport de commande, de genre et de « souci de l’autre » comme étant les caractéristiques de cette activité professionnelle, et autant de leviers potentiels d’oppression. Enfin, la troisième partie étudie la carrière de Dominique Fabrègue – spécialiste de la coupe en un morceau – en tant que « fabrique » d’une œuvre dont la portée est esthétique et critique, de manière à défendre l’idée que l’art costumier constitue un art à part entière, qui pour être second dans l’élaboration d’un spectacle, n’est pas pour autant secondaire.