Auteur / Autrice : | Philipp Manuel Höfele |
Direction : | Gérard Bensussan, Lore Hühn |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 23/07/2018 |
Etablissement(s) : | Strasbourg en cotutelle avec Albert-Ludwigs-Universität (Freiburg im Breisgau, Allemagne) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Humanités (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherches en philosophie allemande et contemporaine (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Pascal David |
Examinateurs / Examinatrices : Franck Fischbach, Werner Frick, Magnus Striet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascal David, Oliver Müller |
Mots clés
Résumé
Cette thèse étudie le développement du concept de volonté dans l’œuvre de F.W.J.Schelling et la place que ce concept occupe dans son "système" philosophique. Elle aborde également la réception de cette question par Martin Heidegger. Dans cette recherche, nous poursuivons de manière systématique un double objectif. D’une part, nous nous attachons à montrer que le paradigme de la volonté occupe un rôle tout à fait central dans la philosophie de Schelling, dans la mesure où il s’inscrit, de manière décisive, contre la tradition kantienne et fichtéenne, tradition qu’il prolonge en la modifiant. Mais d’autre part, il s’agit également de mettre en évidence le fait que, tout comme Heidegger, Schelling donne aussi à voir l’ambivalence du paradigme de la volonté en valorisant les motifs qui à la fois le fondent et le relativisent – tels que l’amour, le ‘non-vouloir’ ou encore la "Gelassenheit". Alors que ce qui le rapproche systématiquement de Heidegger et de sa critique de la modernité fait ressortir l’actualité de Schelling, nous pouvons cependant aller au-delà de ce parallèle et prendre acte d’une "valeur ajoutée" de la réflexion schellingienne sur la volonté.