Thèse soutenue

Évolution structurale et thermique des Calédonides d’Écosse

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Ella Jewison
Direction : Nicolas BellahsenLoïc Labrousse
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la terre
Date : Soutenance le 07/12/2018
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Géosciences, ressources naturelles et environnement (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des sciences de la Terre de Paris (2009-....)
Jury : Président / Présidente : Laurent Jolivet
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Louis Paquette, Claudio Rosenberg
Rapporteur / Rapporteuse : Stéphanie Duchêne, Clare Warren

Mots clés

FR  |  
EN

Résumé

FR  |  
EN

Les prismes collisionnels ductiles sont classiquement décrits par analogie aux prismes frictionnels superficiels, avec des déformations localisées et en séquence, s’enracinant sur un niveau de décollement basal. Cependant, puisqu’ils se construisent sous la transition cassant-ductile ils impliquent aussi des déformations ductiles distribuées à toutes les échelles. L’accrétion des différentes unités pourrait donc être significativement différente. Pour documenter l’évolution d’un prisme ductile il faut donc étudier finement l’évolution thermique de chaque unité et des zones de cisaillement qui les séparent pour comprendre comment elles s’accrètent au prisme. La présente étude prend pour support l’exemple typique du prisme Calédonien des Highlands et se propose d’utiliser une panoplie d’outils de thermochronologie haute température comme la méthode U-Pb sur apatite, en soulignant l’apport de la datation SIMS pour la détection fine de populations d’âge dans des terrains polymétmorphiques associée à la méthode éprouvée de datation 40Ar/39Ar sur micas. Les résultats U-Pb sur apatite et 40Ar/39Ar sur muscovites montrent que le refroidissement à l’échelle du prisme se produit vers 415-400 Ma. Les résultats des datations 40Ar/39Ar montrent également que les zones de cisaillement majeures dans le prisme ont des activités diachrones. La zone de cisaillement de Naver semble jouer dans des conditions > 500 ̊C seule, et tôt dans l’histoire du prisme, alors que les cisaillements de Ben Hope et du Moine semblent jouer de façon concomitante de 440 Ma à 415 Ma, avant la localisation complète de la déformation sur le Moine, et le refroidissement général et uniforme du prisme.