Thèse soutenue

Développement du réseau astroglial dans le cortex cérébral murin

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Auteur / Autrice : Solène Clavreul
Direction : Jean Livet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 16/11/2018
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cerveau, cognition, comportement (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de la vision (Paris ; 2009-....)
Jury : Président / Présidente : Fiona Francis
Examinateurs / Examinatrices : Gilles Bonvento, Karine Loulier
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascale Durbec, Alexandre Pattyn

Résumé

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Les astrocytes représentent une des populations cellulaires les plus nombreuses du cerveau. Ces cellules gliales extrêmement ramifiées y jouent un rôle essentiel, notamment dans le cortex cérébral, où elles forment un réseau tridimensionnel continu tout en présentant une hétérogénéité importante au niveau morphologique, moléculaire et fonctionnel. Afin de déterminer comment le réseau astrocytaire est établi au cours du développement cortical murin, des analyses clonales ont été effectuées grâce à une stratégie de marquage multicolore permettant d’étudier simultanément la descendance de nombreux progéniteurs. Les résultats de ces travaux montrent que les clones d’astrocytes corticaux s’imbriquent avec leurs voisins et présentent une variabilité importante au niveau de leur composition en termes de nombre et sous-types cellulaires, leur organisation et leur dispersion spatiale. Le réseau astrocytaire se développe au cours d’une première phase dynamique de prolifération et de dispersion pendant la première semaine postnatale, suivie par une phase de maturation à l’échelle de la cellule avec augmentation du volume des astrocytes et de la complexité de leur arborisation. Ces travaux montrent par ailleurs la contribution non négligeable de progéniteurs postnataux au réseau astrocytaire, qui s’ajoute à celle des cellules souches neurales corticales embryonnaires. La grande variabilité du réseau astrocytaire à l’échelle clonale suggère que son développement repose sur des unités clonales plastiques composées de cellules dont l’organisation spatiale et les caractéristiques finales dépendent probablement de leurs interactions avec leur environnement neuronal via des acteurs moléculaires qui restent à caractériser.