Thèse soutenue

Contribution des stratégies de réintroduction à la conservation de la biodiversité à large échelle. Analyse des restaurations de populations d'oiseaux et de mammifères en Europe
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Auteur / Autrice : Charles Thévenin
Direction : François SarrazinAlexandre Robert
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Écologie
Date : Soutenance le 30/11/2018
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre des sciences de la conservation (Paris ; 2003-....)
Jury : Président / Présidente : Nicolas Loeuille
Rapporteurs / Rapporteuses : Ana Rodrigues, John G. Ewen

Mots clés

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Résumé

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L’impact néfaste des activités humaines sur la diversité biologique s’intensifie et de nombreuses études suggèrent que nous entrons dans une sixième crise d’extinction. Parmi les actions possibles pour enrayer l’érosion de la biodiversité, les déplacements d’organismes dans un but conservatoire, les « translocations de conservation », sont de plus en plus utilisées pour restaurer des populations. En particulier, les réintroductions visent à rétablir une population viable d’une espèce au sein de son aire d’indigénat, suite à l’extinction locale de populations. Ces actions répondent souvent à des besoins de conservation à l’échelle locale ou nationale, et leur contribution à la préservation de la biodiversité à large échelle reste encore à déterminer. Cette thèse s’intéresse à la cohérence des efforts de réintroduction à large échelle, en questionnant trois aspects. Le premier aspect se base sur un inventaire rétrospectif des efforts de réintroduction d’oiseaux et de mammifères en Europe afin de questionner la représentativité et l’originalité (évolutive et fonctionnelle) des espèces réintroduites. Le second aspect se concentre autour de l’efficacité de ces programmes. Nous proposons un cadre conceptuel démographique pour définir des critères de succès pour les programmes de translocation de conservation. Enfin, dans une dernière partie, nous explorons les bénéfices potentiels des projets de dé-extinction en questionnant leur capacité à restaurer des processus évolutifs.