Thèse soutenue

Implication des microARN dans la physiopathologie de la myasthénie autoimmune

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Auteur / Autrice : Mélanie Cron
Direction : Rozen Le Panse
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie
Date : Soutenance le 01/10/2018
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Physiologie, Physiopathologie et Thérapeutique (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche en myologie (Paris ; 2014-....)
Jury : Président / Présidente : Olivier Benveniste
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Georgel, Sophie Demeret
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Benveniste, Florence Apparailly

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La Myasthénie auto-immune (MG), caractérisée par des auto-anticorps dirigés contre le récepteur à l’acétylcholine à la jonction neuromusculaire, est une maladie rare entraînant des faiblesses musculaires. Cette étude présente l’implication de petits ARN non-codants, les microARN, dans la physiopathologie de la MG. Nous avons étudié l’expression de microARN dérégulés dans l’organe effecteur de la maladie, le thymus, via une analyse du miRnome. J’ai mis en évidence 1) que miR-7-5p participerait à la mise en place des anomalies thymiques observées chez les patients de par son action sur CCL21, 2) la sous-expression de deux clusters de microARN du chromosome X, et 3) une nouvelle une voie de signalisation inflammatoire dans la MG impliquant miR-125a-5p et WDR1. J’ai aussi étudié la sensibilité de souris miR-29a KO au modèle expérimental de la MG. En effet, miR-29a est sous-exprimé dans le thymus MG et module la signalisation de l’interféron de type 1, impliqué dans les changements thymiques. Enfin, j’ai étudié les causes et conséquences de la sur-expression sérique de miR-150-5p, caractérisé comme un biomarqueur dans la MG. Nous avons montré que l’expression de miR-150-5p est augmentée dans le thymus MG et corrélée à la présence de centres germinatifs ectopiques. De plus, miR-150-5p est sous-exprimé dans les cellules T CD4 dans le sang des patients. Une fois libéré dans le sérum, miR-150 module l’expression de gènes cibles, tels que MYB, et est impliqué dans la survie des cellules CD4 et CD8. Ces études permettent de mieux comprendre comment les microARN participent à la physiopathologie de la MG et m’ont permis d’ouvrir de nouvelles voies de recherche dans la MG.