Amélioration des cellules solaires à base de perovskite par incorporation de nanoparticules d'upconversion
Auteur / Autrice : | Mathilde Schoenauer |
Direction : | Zhuoying Chen, Lionel Aigouy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences des matériaux |
Date : | Soutenance le 28/09/2018 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Physique et chimie des matériaux (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de physique et d’étude des matériaux (Paris ; 2010-....) |
Jury : | Président / Présidente : Christel Laberty-Robert |
Examinateurs / Examinatrices : Artem Bakulin | |
Rapporteur / Rapporteuse : Antonio Garcia-Martin, Emmanuelle Deleporte |
Mots clés
Résumé
Les énergies renouvelables peuvent à la fois répondre au besoin croissant en énergie tout en répondant à la nécessité de décarboniser l’énergie. La ressource énergétique solaire est quasi infinie (la terre reçoit plus d’énergie solaire en une heure qu’elle en consomme en un an) mais reste pourtant peu exploitée. Les cellules solaires hybrides à base de perovskite connaissent depuis les années 2000 un essor sans précédent dans le monde de la recherche en technologies solaires. Elles appartiennent à la catégorie des films minces, et nécessitent donc bien moins de matière première que les cellules au silicium, pour le moment largement majoritaires sur le marché. Cependant, elles n’absorbent pas au-delà de 800 nm, et tout l’infra-rouge est donc non converti par ce type de cellules solaires. Ce doctorat a pour but d’augmenter l’absorption dans l’infrarouge et donc le rendement de la cellule solaire. Pour cela, on y place des particules appelées nanoparticules d’upconversion, qui convertissent un rayonnement infrarouge en visible. Il s’agit d’un phénomène d’absorption simultané de deux photons. Cet effet ayant un rendement assez faible, il convient de le booster par l’insertion de nanoparticules métalliques afin de pouvoir bénéficier de l’augmentation de l’intensité du champ électromagnétique dans leur voisinage proche (effet dit plasmonique). En combinant les deux types de particules on parvient à augmenter l’absorption des particules à upconversion, et en les plaçant tous deux dans une cellule solaire, on augmente donc son rendement.