Thèse soutenue

Composés modèles Li3MO4 pour comprendre l’impact du réseau anionique sur la capacité et le potentiel des électrodes de batteries Li-ion

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Auteur / Autrice : Quentin Jacquet
Direction : Jean-Marie TarasconGwenaëlle Rousse
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 12/12/2018
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Physique et chimie des matériaux (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Chimie du solide et de l'énergie (Paris ; 2014-....)
Jury : Président / Présidente : Antoine Maignan
Examinateurs / Examinatrices : Téofilo Rojo, Olivier Mentré, Xavier Carrier
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Pierre Pereira-Ramos, Pierre Bordet

Résumé

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Le réchauffement climatique, provoqué par l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère, est un problème majeur du 21ème siècle. C’est pourquoi, il est d’une importance capitale de valoriser l’utilisation des énergies renouvelables et des technologies de stockage d’énergie telles que les batteries Li-ion. Suivant ce but, les chercheurs ont mis au point un nouveau matériau d’électrode, le Li-rich NMC, dont l’utilisation permet d’augmenter significativement la capacité des batteries Li-ion grâce à la participation des oxygènes de l’oxyde dans la réaction électrochimique. Cependant, ce nouveau phénomène va de pair avec une hystérésis de potentiel qui empêche la commercialisation du Li-rich NMC. Afin de proposer une solution à l’hystérésis de potentiel tout en continuant à augmenter la capacité des électrodes, des études fondamentales sont nécessaires, notamment: la redox anionique a-t-elle une limite de capacité ? et, quelle est l’origine de l’hystérésis ? Pour répondre à la première question, nous avons conçu des matériaux, de composition chimique A3MO4 (A étant du Li ou Na, et M un mix de Ru, Sb, Nb, Ta ou Ir), ayant une redox anionique exacerbée. Après avoir caractérisé la structure de ces nouveaux matériaux, nous avons étudié leur mécanisme électrochimique et montré que la redox anionique est limitée par la décomposition de l’électrode via formation de O2 ou dissolution. Dans un second temps, par l’étude de deux nouveaux matériaux, Li1.3Ni0.27Ta0.43O2 et Li1.3Mn0.4Ta0.3O2 ayant des hystérésis de potentiel très différentes, nous avons montré le lien entre la redox anionique, la taille de la bande interdite, et l’hystérésis de potentiel.