Thèse soutenue

Assistance à l'Apprentissage de la Dextérité en Laparoscopie

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Auteur / Autrice : Ninon Candalh-Touta
Direction : Jérôme SzewczykPhilippe Poignet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Robotique
Date : Soutenance le 01/10/2018
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences mécaniques, acoustique, électronique et robotique de Paris
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des systèmes intelligents et de robotique (Paris ; 2009-....) - Laboratoire d'informatique, de robotique et de micro-électronique (Montpellier ; 1992-....)
Jury : Président / Présidente : Vanda Luengo
Examinateurs / Examinatrices : Brice Gayet
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Jannin, Tanneguy Redarce

Résumé

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La chirurgie laparoscopique est une chirurgie mini-invasive qui est devenue un standard pour certaines procédures tant elle présente de nombreux avantages pour le patient d'un point de vue esthétique et rémission post-opératoire. Malheureusement, la chirurgie laparoscopique s'accompagne aussi de difficultés d'ordre mécanique, visuel et ergonomique. L'apprentissage de cette chirurgie est alors long et difficile pour les internes en école de médecine. Traditionnellement, l'apprentissage se déroule au bloc opératoire, les internes assistant le chirurgien en naviguant la caméra par exemple. L'apprentissage sur patient réel est cependant stressant et ne laisse pas la possibilité de répéter les gestes. Selon la procédure, la courbe d'apprentissage peut-être très lente avec des conséquences sanitaires et financières significatives. Dans ces conditions, l'apprentissage en dehors du bloc opératoire devient nécessaire et des simulateurs de laparoscopie ont été développés. Malheureusement, les restrictions budgétaires et réglementaires ne permettent pas d'avoir des séances d'entrainement efficaces en dehors de la salle d'opération. Ainsi, la thèse présentée porte sur l'amélioration de la formation à la chirurgie laparoscopique lors de ces séances sur simulateur en dehors du bloc opératoire. Tout d'abord, il est apparu dans nos recherches que, durant les séances d'entrainement, les élèves étaient peu guidés dans leurs gestes et qu'ils n'avaient pas de retour quantitatif sur leur performance. Nous avons donc implémenté dans un premier temps un guidage kinesthésique qui se comporte comme un guide virtuel pour l'élève. Puis nous avons implémenté deux retours sensoriels (visuel et tactile) pour avoir cette fois-ci des élèves actifs dans la correction du geste laparoscopique. Ensuite, nous avons remarqué que l'élève lui-même est très peu considéré lors des séances d'entrainement où les exercices pratiqués sont standardisés. Nous avons alors proposé deux pistes pouvant mener à un apprentissage personnalisé : - Considérer les capacités psychomotrices des internes dans le processus d'apprentissage afin d'homogénéiser les groupes d'internes et faciliter l'enseignement ; - Décomposer les difficultés de la laparoscopie afin de palier le problème d'absence de gradualité des séances d'entrainement classiques.