Réseaux déterministes pour l'internet des objets industriel
Auteur / Autrice : | Keoma Brun-Laguna |
Direction : | Thomas Watteyne, Pascale Minet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 18/12/2018 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Informatique, télécommunications et électronique de Paris (1992-...) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut national de recherche en informatique et en automatique (France). Centre de recherche de Paris (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Marcelo Dias De Amorim |
Examinateurs / Examinatrices : Lance Doherty | |
Rapporteur / Rapporteuse : Fabrice Théoleyre, Sofie Pollin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’Internet des Objets (IoT) a évolué d’un toaster connecté en 1990 vers des réseaux de centaines de petit appareils utilisés dans des applications industrielle. Ces « Objects » sont habituellement de petit appareils électroniques capable de mesurer une valeur physique (température, humidité, etc.) et/ou d’agir sur le monde physique (pump, valve, etc.). De part leur faible coût et leur facilité de déploiement, ces réseaux sans fil alimentés par batteries ont étés rapidement adoptés. La promesse des communications sans fil est d’offrir une connectivité similaire au réseau filaires. De nombreuses amélioration ont étés fait dans ce sens, mais plein de défis restent à surmonter car les applications industrielles ont de fortes exigences opérationnelles. Cette section de l’IoT s’appelle l’Internet Industriel des Objets. La principale exigence est la fiabilité. Chaque bout d’information transmit dans le réseau ne doit pas être perdu. Des solutions commerciales sont aujourd’hui accessibles et propose des fiabilités de l’ordre de 99.999 %. C’est à dire, pour chaque centaine de paquet d’information généré, moins d’un est perdu. Vient ensuite la latence et l’efficience énergétique. Comme ces appareils sont alimentés par des batteries, ils doivent consommer le moins possible et être capable d’opérer pendant des années. La prochaine étape pour l’IoT est d’être appliqué au applications nécessitant des garanties de latence. Les technologies de l’IIoT sont maintenant adoptés par de nombreuses entreprises autour du monde et sont maintenant des technologies éprouvées. Néanmoins des défis restent à accomplir et certaines limites de ces technologies ne sont pas encore connues. Dans ce travail, nous nous adressons au réseaux sans fils fondés sur TSCH dont nous testons les limites de latence et de durée de vie dans des conditions réelles. Nous avons collecté plus de 3M statistiques réseaux et 32M données de capteurs dans 11 déploiements sur un total de 170,037 heures machines dans des environnements réels ainsi que dans des bancs d’essais. Nous avons réuni ce que nous pensons être le plus grand jeu de données de réseau TSCH disponible à la communauté réseau. En s’appuyant sur ces données et sur notre expérience des réseaux sans fils en milieu réel, nous avons étudié les limites des réseaux TSCH et avons fourni des méthodes et outils qui permettent d’estimer des performances de ces réseaux dans diverses conditions. Nous pensons avoir assemblé les bons outils pour que les architectes de protocoles réseaux construise des réseaux déterministes pour l’IIoT.