Thèse soutenue

Identification de marqueurs membranaires spécifiques de cellules progénitrices cardiaques PW1+ par une approche multiomique
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Auteur / Autrice : Olivier Claude
Direction : Jean-Sébastien Hulot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physiologie, physiopathologie et thérapeutique
Date : Soutenance le 28/06/2018
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale physiologie, physiopathologie et thérapeutique
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Unité de recherche sur les maladies cardiovasculaires, du métabolisme et de la nutrition (Paris ; 2014-....)
Jury : Président / Présidente : Christian Funck-Brentano
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Monnot, Jean-Philippe Collet
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Relaix, Jean-Sébastien Silvestre

Mots clés

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Résumé

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Les cardiopathies ischémiques sont la cause principale d'insuffisance cardiaque. Lors du processus de cicatrisation suite à un infarctus, il a été montré que les cellules souches progénitrices cardiaques PW1+ participaient activement au remodelage du cœur, et ce, en en participant à l'augmentation du nombre de fibroblastes. A l'heure actuelle les cellules PW1+ ne peuvent être récoltées qu'à travers l'utilisation d'une lignée rapportrice exprimant la B-Galactosidase sous le contrôle du gène Pw1. Ce projet a pour but de déterminer un marqueur membranaire associé à la présence de PW1 permettant de cibler spécifiquement ces cellules. A l'aide d'une suite logicielle, nous avons pu prédire un membranome des cellules PW1+ à partir de données RNA-seq que nous avons croisé avec le membranome observé par spectrométrie de masse. Cette approche combinée nous a permis de déterminer un ensemble de cibles d'intérêt dont l'expression a ensuite été validée par cytométrie en flux. Nous avons été capables d'associer la présence d’une protéine membranaire avec la présence de PW1 dans la fraction non myocytaire avec une forte spécificité et sensibilité. Des inhibiteurs pharmacologiques ont été décrit pour cette protéine, et leur utilisation in vitro puis in vivo a permis de montrer une réduction significative de la fibrose dans un modèle murin d'infarctus du myocarde accompagnée d'une augmentation de la survie après traitement.