La compétition automobile comme enjeu opérationnel pour l’entreprise publique française : les relations entre la Régie Renault et le secteur pétrolier d’État de 1959 à 1982
Auteur / Autrice : | Benoît Casaert |
Direction : | Dominique Barjot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne et contemporaine |
Date : | Soutenance le 18/12/2018 |
Etablissement(s) : | Sorbonne université |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris ; 1994-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Roland Mousnier (Paris ; 1999-....) |
Jury : | Président / Présidente : Anne Dalmasso |
Examinateurs / Examinatrices : Éric Anceau, Paul Dietschy, Michel Margairaz, Catherine Vuillermot |
Résumé
L’objet de la thèse est de traiter de la compétition automobile comme enjeu opérationnel pour l’entreprise publique française. Elle montre la part respective des impératifs de recherche-développement, de parrainage, puis sponsoring, de recherche d’une image de marque, de marketing et de maximisation des ventes. Elle démontre le rôle moteur des pétroliers, Shell-Berre d’abord, puis, sous l’impulsion gaullienne représentée par Pierre Guillaumat, le groupe Elf ERAP, dont ce dernier était le PDG. Ce ne fut qu’à partir de l’arrivée de Bernard Hanon, directeur général, puis PDG, au début des années 1980, que la Régie Renault prit le leadership en ce domaine. En effet, sous la pression de la crise de l’énergie et de l’opinion, Elf Aquitaine, dirigée par Albin Chalendon, s’éloigna de la compétition automobile au profit de la voile.