Thèse soutenue

La ville de Mila (Algérie), des origines à la fin de la période ottomane. Étude urbaine, archéologique et architecturale

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Auteur / Autrice : Amel Mokrani Boukari
Direction : Jean-Pierre Van Staëvel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Théorie et pratique de l'archéologie
Date : Soutenance le 15/12/2018
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l’art et archéologie (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Orient et Méditerranée (Ivry-sur-Seine, Val de Marne ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Aḥmad al- Saʿdāwī
Examinateurs / Examinatrices : Agnès Charpentier, Samia Chergui

Résumé

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Mîla, est une ville d’Algérie, située dans le constantinois. Elle est construite sur la ville antique de Milev. Très peu d’études ont été consacrées à son développement urbain et architectural. Une partie de son potentiel a disparu au début de la colonisation française au XIXe siècle et au XXe siècle, suite à l’abandon de la ville par ses habitants. En se basant sur les sources écrites des voyageurs arabes, la documentation d’archives de la période coloniale jamais exploitée, les différents plans et projets réalisés lors de l’occupation de Mîla, les résultats de fouilles archéologiques et sur essentiellement un travail de terrain, cette étude propose une reconstitution urbaine, architecturale et archéologique de la ville durant la période ottomane ainsi qu’un inventaire des édifices religieux, militaires et domestiques. Leurs localisations topographiques, descriptions architecturales et reconstitutions spatiales sont également abordées. Ces données, toutes puisées de la réalité du terrain, sont systématiquement accompagnées d’un relevé architectural. Par ailleurs, en s’appuyant sur le processus de formation de Mîla à travers l’histoire et sur son premier plan cadastral inédit, cette étude propose l’analyse urbaine et morphologique de la ville. Cette analyse a permis la reconstitution de Mîla durant la période ottomane avec ses remparts, ses portes, ses quartiers, ses rues, ses places, ses souks et qaysarīyya, ses hammâms et bien entendu ses établissements religieux. D’autre part, cette étude propose une reconstitution de la Grande mosquée de Mîla « Sidi Ghanem » durant la période ottomane comme un dernier témoin de l’édifice avant ses multiples transformations